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Depuis les années 80, la plupart des musiciens africains quittent le continent. Les raisons avancées : pas de studio d'enregistrement, manque d'infrastructures de production et de distribution. L'Europe devient le lieu de travail…Les musiciens intègrent la world music. Une forte médiatisation de la musique africaine en Occident n'a pas favorisé l'arrivée des royalties dans les caisses des artistes africains. Papa wemba "fer de lance" de la World music que nous rencontrons dans un studio parisien essaie de pallier ce déséquilibre par l'existence de deux groupes. Un premier qui vise le public africain, le second composé de musiciens internationaux fixés en Europe pour le public occidental. Philippe Conrath, producteur indépendant à Paris, organisateur du festival Africolor nous éclaire sur les conditions de production et de distribution de la musique africaine en Europe et met en évidence l'importance des concerts pour des groupes dont l'album dispose à peine d'une promotion lors de l'édition d'un CD. Pour le musicien Ray Lema, pôle de la musique africaine, ce qui est important c'est l'investissement personnel des musiciens pour regénérer la production musicale. Le collectif Yao qui nous est présenté est une expression de cet investissement. Face à un marché musical occidentalisé, ils créent et diffusent leur production attachés à leur conviction. Lokua Kanza, auteur-compositeur, expose les conditions de création de son premier album. Un studio d'enregistrement prêté qu'il utilise la nuit. Nous allons ensuite au Sénégal à la rencontre de Youssou Ndour qui depuis les années 80 développe des structures d'enregistrement, d'expression et de diffusion des groupes africains dont Cheik Lô, Kora d'or du meilleur artiste africain. Le groupe de rap Jant'Bi est un exemple de cet essor musical. Leur création s'inspire du Tassou, musique traditionnelle mêlée au rythme mbalax. 1994 à 1998 BETA SP OU DVCAM diffusé sur Planète france et international, TV5, festivals.