C'est un "quartier chaud de Bruxelles", prévient le taxi. Nous nous arrêtons devant une usine de bonneterie réhabilitée. "Quartier chaud ?", plaisante David Van Reybrouck en ouvrant tout grand la porte de l'atelier où il travaille. "Il y a ici beaucoup d'Africains, de Maghrébins... Je suis le seul Flamand... C'est gai."
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Sur la scène néerlandophone comme dans l'espace francophone, son engagement l'a propulsé sous le feu des projecteurs. Mais c'est surtout grâce à un livre que sa popularité a véritablement explosé. Au printemps 2010, David Van Reybrouck publie Congo, une volumineuse et originale approche de l'ex-colonie belge à travers 90 000 ans d'histoire. Le public s'enflamme pour cet "ouvrage total" - plus de 700 pages - couronné par de nombreux prix. Et Congo devient en un tournemain un invraisemblable best-seller. 250 000, soit le quart d'un million d'exemplaires vendus rien qu'en Belgique néerlandophone et aux Pays-Bas. Du presque jamais-vu (...)
[Lire l'intégralité de l'article de Florence Noiville publié dans Le Monde]