"En 1991, mon père retourne dans son village natal Ouellah Itsandra pour commencer la construction de la maison familiale. Il nous envoie une lettre vidéo dans laquelle il nous fait part des avancées.
Aujourd'hui, cette maison qui dépérit, et cristallise le rêve déchu de mes parents, attend encore ses propriétaire, nous, car nous sommes restés en France à Dunkerque".
Dans cette liberté que donnent les écoles de cinéma,comme la sienne, alors, Hachimiya trouva l'élan pour exprimer en images cette question : "D'où suis-je, où veux-je vivre ?"
Autre film sur la diaspora comorienne en France : "Parce qu'ils ont tué Ibrahim".
Fiction de Hachimiya Ahamada, Union des Comores, 19', 2004