"Réécriture de l'Histoire, manipulation mémorielle, propagande idéologique, excitation communautariste…" Philippe Pichot, historien, chef de projet développement du château de Joux dans le Jura (lieu d'incarcération de Toussaint Louverture), et membre du CPMHE*, n'a pas aimé les libertés que le réalisateur Philippe Niang a prises avec la réalité historique dans son téléfilm, Toussaint Louverture.
"Mettre en scène un tel personnage qui, dans l'histoire universelle, surgit comme le déclencheur de la première abolition de l'esclavage, l'initiateur de la première indépendance d'une colonie indigène (Haïti) et la première figure du pouvoir noir, méritait un minimum de sérieux." La productrice du film, France Zobda, assure du contraire :
"Nous nous sommes adressés à trois historiens, un Haïtien, un Américain et un Français, afin de comparer, recouper et corroborer le fruit des différents travaux de recherche car, nous voulions que notre film soit le plus proche de la réalité."
Toussaint Louverture, les 14 et 15 février prochain, à 20h35 sur France 2.
*Comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage : [www.cpmhe.fr]
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