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Nombreux sont les Maliens qui, une fois arrivés à Paris, revendiquent haut et fort des origines griotiques comme justificatif à une pratique musicale à but essentiellement lucratif. Il y en a tellement que l'on s'y perd facilement. Moribo Koïta n'a jamais eu besoin de crier sur les toits qu'il était griot. Il suffit d'entendre la façon dont il égrène les cordes de son ngoni, petit instrument à quatre cordes chez les Bambaras, "véritable instrument des griots", pour comprendre pourquoi les meilleurs ont sollicité ses services. Certes, "Sorotoumou" est un album vieux de près de deux ans, mais les deux concerts que Moribo s'apprête à donner au mois de mai à Dijon et à Istres le réactualise. Et de toute façon, Moribo Keïta reste actuel à tout moment !