Sahari

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Genre : Album | World
Date de sortie : Vendredi 15 novembre 2019
Date de sortie digitale : Vendredi 15 novembre 2019
Pays principal concerné : Rubrique : Musique
Prix : 15.00€
Durée en minutes : 34

Sur la pochette du nouvel album d'Aziza Brahim, on découvre une jeune fille en tutu étincelant. Cette scène d'enfance est ici renversée. L'enfant n'habite pas une maison de banlieue confortable. Elle est exilée. Derrière elle se trouve les tentes et bâtiments d'un camp de réfugiés. Pourtant, elle reste optimiste et croit en un avenir meilleur. La musique d'Aziza Brahim reflète à la fois le chagrin et l'espoir de ces personnes. Elle a grandi dans l'un de ces camps, dans le désert algérien, aux côtés de milliers d'autres Sahraouis qui ont été chassés de leur foyers, dans le Sahara occidental. C'est dans ce camp qu'elle s'est formée.
 
Sa grand-mère était une poète sahraouie célèbre, sa mère était une chanteuse connue, et elles lui ont transmis leurs forces. En tant que chanteuse nord-africaine, Brahim utilise sa position pour faire connaître le sort de son peuple, des réfugiés du monde entier qui n'ont d'autre choix que de vivre dans des camps. « Mon but est de dénoncer les conditions de vie extrêmes dans la région, et l'injustice qui empêche les réfugiés sahraouis de rentrer chez eux », déclare la chanteuse. « J'essaie de saisir le sentiment de nostalgie de mes aînés vis-à-vis de la terre qui leur a été confisquée et leur vie passée dans leur pays. Mais je sais qu'il ne s'agit pas seulement de nous. Il y a actuellement 70 millions de personnes déplacées dans le monde. 26 millions d'entre eux sont des réfugiés. »
 
Aziza Brahim vit en exil, en Espagne, c'est là qu'elle a composé la musique de son troisième album Sahari. Pour cette occasion, elle a collaboré avec l'artiste espagnol Amparo Sánchez du groupe Amparanoia, à la pré-production. Le son s'en trouve plus large, tout comme sa vision englobe le monde de façon plus global. « J'ai toujours admiré Amparo », continue Aziza. « Elle a suggéré d'introduire de l'électronique, ce qui impliquait une façon d'enregistrer différente. Avant, nous enregistrions tout en direct. Cette fois, nous avons travaillé dans plusieurs studios, puis assemblé les morceaux. »
 
Une différence qui s'appuie sur le tabal, au cœur de la musique d'Aziza Brahim. « C'est l'instrument principal de notre tradition » reconnait-elle. « Je voulais un dialogue entre les percussions traditionnelles et électroniques. J'ai aussi enregistré sur deux tabals différents, pour retrouver les différents sons du désert. Pour Sahari, je voulais trouver cet équilibre entre le passé et le présent, entre la musique africaine et européenne. »

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