L'affaire Mbodj versus Eucalyptus SAS risquerait de créer en cas de révélation au public, mine de rien, une ambiance pesante dans le petit monde parisien de la justice prud'homale. Seule la neutralisation du plaignant éviterait l'ouverture de la boîte de Pandore d'une affaire judiciaire ayant mêlé patronat, syndicat, ainsi que la justice et les assurances. Il ne fallait surtout pas que quelqu'un s'y intéresse de trop près. Pis encore, toute personne qui oserait le faire pourrait être court-circuitée, voire neutralisée, par divers moyens. Bien qu'en s'étant résolu à refermer le récipient aux multiples maux, l'Honorable Baptiste Bisengu de l'Arnerie de Saint-Didier supposa-t-il que l'espoir avait avantagé le renoncement en guise d'« attente trompeuse » ? Un point de vue tout à fait pessimiste ? Les damnés de la terre et les forçats de la faim se mettraient-ils enfin débout ? La raison tonnerait-elle en son cratère ? Serait-ce l'irruption de la fin ? Faudrait-il forcément, du passé, faire table rase ? Serait-ce la lutte finale en vue du triomphe du genre humain ?