Djabotu Binghi est une association à but non lucratif et d'aide humanitaires qui a été déclarée le 10 juin 1996 à la préfecture de Saint-Brieuc. Djabotu Binghi signifie "la famille au rythme du cœur" en Wolof.
L'association et parrainé Doudou N'diaye Rose, griot et percussioniste du Sénégal, de renommée internationale. Elle compte une cinquantaine d'adhérents et sa gestion est assurée par cinq membres du conseil d'administration.
Depuis 1998, l'association Djabotu Binghi entretient des relations d'échanges, de partenariat et d'aide au développement avec le village de Keur Sidy. Le village est situé dans la Région de Louga à 15 km de Kebemer, préfecture du Département du même nom soit à environ 170 km de Dakar.
Un groupe de réflexion s'est constitué au sein de l'association, appelé Deggo (entente en Woloff).
Des projets ont pu voir le jour en matière d'éducation et de santé.
En 1990, l'association a participé à la construction de l'école et des cases bibliothèque par le biais d'un financement du Conseil Général des Cotes d'Armor, et en partenariat avec l'état sénégalais. Sur le plan matériel, le projet est une réussite car toutes les constructions ont été réalisées dans les délais pour un coût moindre comparé aux devis réalisés au préalable. Le souci que nous rencontrons depuis concerne les effectifs des enfants scolarisés.
En 1992, deux élèves infirmières membres de l'association ont séjourné pendant trois semaines au village. Elles ont aidé à la formation d'une aide soignante sur place qui s'occupe de la case de santé., donne des soins aux habitants de Keur Sidy et des populations environnantes mais aussi animé des causerie dans le cadre de l'éducation à la santé, sur la prévention des maladies telles que le paludisme qui sévit beaucoup dans cette zone.
Depuis nous avons fait parvenir du matériel scolaire et médical au village.
En octobre 2006, Monsieur Cissé, bénévole actif de l'association Djabotu Binghi a profité de son séjour au Sénégal pour se rendre au village de Keur Sidy M'Bengue. Cela lui a permis de faire un état des lieux. Une priorité a été dégagée : la nécessité d'engager une action en matière de santé. Une rencontre a eu lieu avec le medecin chef du district de Kebemer, Mme Diop, qui supervise la santé sur le territoire où est situé le village.
Nous envisageons de travailler sur deux axes : la rénovation ou la construction d'une case de santé répondant à un minimum de normes sanitaires et la formation de la sage femme du village. Nous pensons qu'il est primordial de prendre le temps d'une réflexion autours des actions possibles. Précipiter les projets sans tenir compte des conséquences risquerait d'être plus néfaste que bénéfique.
Cette année, il a été décidé que l'association n'enverrait plus de fournitures au Sénégal. Pour une question d'éthique, il nous semble préférable d'acheter du matériel sur place de façon à faire marcher l'économie locale.