L'Adri avait pour objet de recueillir et de diffuser des informations de toute nature et à l'aide de tout support sur l'intégration des populations d'origine étrangère en France, dans les champs social, culturel et économique. Elle concevait, développait, mettait en œuvre et fournissait des outils d'information et de formation destinés notamment aux agents des services publics, aux professionnels des politiques de la ville et de l'intégration, aux responsables et bénévoles des associations, aux travailleurs sociaux, aux entreprises et aux élus locaux. En outre, elle fournissait des éléments de comparaison utiles tirés des politiques similaires menées à l'étranger et tout particulièrement dans les pays de l'Union européenne.
L'Adri était issu de la restructuration d'une agence créée dès 1977 par l'État pour "favoriser l'intégration des populations étrangères". En 1998, elle est devenu un Gip (Groupement d'Intérêt Public) et à partir d'avril 2003 l'Agence a travaillé à la préfiguration du "Centre de ressources et de mémoire de l'immigration" ; son personnel et ses moyens devait servir de structure d'appui à la mission de préfiguration confié à Jacques Toubon par le Premier ministre. Personnel et moyens ont ensuite été transférés vers le Gip Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration (CNHI) quand celui-ci a été crée.