A Bissandougou, la guerre qui se prépare contre les colonisateurs français divise le Peuple. Deux camps s'opposent : les tenants de la paix, même avec les Blancs, et ceux de la guerre, surtout contre les Blancs.
Au palais, l'atmosphère n'est pas non plus des plus sereines entre l'empereur Samory Touré et son fils Karamoko, fraîchement revenu de France ; Karamoko préfère la négociation parce qu'il estime la France trop forte militairement. Samory et le Peuple sont déçus.
Resté seul avec son fils, il tente de le rallier à sa thèse (la guerre) en lui exposant sa stratégie militaire. Mais la réponse de Karamoko : "Tout cela sent tellement l'aventure..." marque la rupture définitive entre le père et le fils.
Karamoko contacte le griot Mory Fin'Djan, le principal conseiller de son père, afin de l'aider à isoler politiquement Samory en ralliant le conseil militaire à la paix. Mais le griot refuse et menace de tout dévoiler à l'empereur.
Sur invitation d'Archinard, le représentant du gouvernement français, Karamoko se rend à Siguiri. Archinard lui propose de faire un coup d'Etat. Mais Karamoko refuse le complot de l'officier français.
La rencontre de Siguiri est parvenue jusqu'au peuple qui l'interprète comme un complot entre le prince Karamoko et les puissances ennemies contre l'empire mandingue, d'autant que la proposition faite à Mory Fin'Djan d'isoler Samory n'est plus un secret pour personne à Bissandougou. Le Peuple réclame la tête de Karamoko.
Après un procès public, Samory condamne son fils à mort.