Robyn Orlin évoque dans cette pièce les émeutes de banlieues en 2005 tout en élargissant son propos vers des notions plus universelles : la démystification de l'art, la question identitaire, le respect des différences.
Au final, "Call it... kissed by the sun... better still the revenge of geography..." prend la forme d'une rencontre ludique entre le danseur Ibrahim Sissoko et le dessinateur Maxime Rébière qui inscrit en temps réel, des croquis, des esquisses et des images liés à la question cruciale et plus que jamais actuelle de la crise des banlieues.
"(…) Cela donne un solo d'Ibrahim Sissoko, l'un des maître du hip hop, qui évolue en mouvements breakés devant un mur de cartons empilés. Sur cet espace neutre, Maxime Rébière, hors scène, à l'aide d'un pinceau électronique, inscrit des esquisses virtuelles. Il y a d'abord une projection de la fameuse toile de Delacroix, "La liberté guidant le peuple", qui relayée par le vidéaste Philippe Lainé, s'actualise. Les insurgés, blancs sur la toile, deviennent de jeunes noirs encagoulés. La Liberté troque son drapeau pour le poing levé, et la baïonnette disparaît au profit d'une matraque et d'un casque de CRS.(…) Muriel Steinmetz - L'Humanité janvier 2010
Chorégraphie : Robyn Orlin
Avec : Ibrahim Sissoko
Graphic illustration live : Maxime Rebière
Vidéo : Philippe Lainé
Chorégraphe Hip-hop : Ibrahim Sissoko
Costumes : Olivier Bériot
Lumière : Erik Houllier
Son : Yann Le Hérissé
Assistante de Robyn Orlin : Stéphanie Magnant
Dramaturge : Olivier Hespel
Avec la participation de : Gérard Mendy
Touring : Damien Valette - www.jgdv.net
Coordination : Daniela Goeller
Coproduction : City Theatre & Dance Group, Johannesburg,
Théâtre de la Ville, Paris, Espace Michel Simon, Noisy-le-Grand, Centre de Danse du Galion, Aulnay-sous-Bois, CCN de Créteil et du Val-de-Marne dans le cadre de l'Accueil Studio, Centre de Développement Chorégraphique - Toulouse / Midi-Pyrénées