Georges Momboye habite en solo l'amplitude de la musique de Debussy.
"Nijinski version Ivoirienne.
En préambule du Prélude, le musicien Thomas Guei exécute un brillant numéro de percussions tandis que Momboye gît sur une estrade, immobile dans la pénombre.
Quand débute la musique de Debussy, le danseur se lève lentement et se livre à une magistrale démonstration de son art, tout en muscles et souplesse, noblesse et douceur….Un solo qui se distingue par sa beauté, son intelligence et sa musicalité." Réné Sirvin
L'un des plus grands scandales artistiques fut la création en 1913 du SACRE DU PRINTEMPS : la partition de Stravinsky, la chorégraphie de Nijinski, dans leur énergie première, choquèrent tous les esprits.
Cette musique de la terre et du sacrifice n'a rien perdu de sa force. Depuis les Ballets russes, elle s'est même enrichie d'interprétations nouvelles. Il en est une qui n'a jamais été explorée : la rencontre de cet univers avec la culture africaine, dans son rapport aux rythmes, aux rites, à la nature et au corps.
"Sculpturales. Tout est parfaitement réglé dans la version que propose Georges Momboye, les ensembles, les solos puissants jusqu'à un quatuor de vierges sculpturales. Le chorégraphe a de toute évidence le sens de la mise en scène. Et il est bon. A la fin un homme vient au secours de l'élue. Portée par la musique prégnante, voire obsédante, de Stravinski, la chorégraphie joue avec elle". Marie Christine Vernay