Philip Boulay

Philip Boulay
Metteur/se en scène
Pays principal concerné : Rubrique : Théâtre

Metteur en scène, directeur artistique de la Compagnie du Tournesol

Il fait une première mise en scène remarquée à l'âge de 27 ans au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris : Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès (reprise au Théâtre de la Cité Internationale, puis tournée au Printemps des Comédiens/Montpellier et au Verbier Festival, Suisse). Suit une petite forme, Théâtre d'Antonio Tabucchi au Théâtre de l'Athénée/Louis Jouvet dans le cadre des "Romans du théâtre" à l'invitation de l'Académie Expérimentale des Théâtres. En 1996, il met en scène Le Mariage forcé et L'Amour médecin de Molière à La Maison de la Culture d'Helsinki, Finlande.

En 1997, il crée Armor d'Elsa Solal à La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne la Vallée dans le cadre du Festival "Aventure". Le spectacle est repris l'année suivante de façon emblématique au Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis (direction Stanislas Nordey) et à La Coupole, scène nationale de Melun-Sénart. Artiste associé au TGP en 1998 et 1999, il met en espace Sebastopol de Ramon Griffero au Musée National d'Art Contemporain de Santiago du Chili. En 1999, il met en scène Madame de Sade de Yukio Mishima au Théâtre National de Timisoara, Roumanie à l'invitation de l'Union des Théâtres de l'Europe (tournée nationale à Buccarest, Cluj, Arad, Brasov, et Iasi). En 2001, Les Caprices de Marianne suivi de Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée d'Alfred de Musset ouvrent un cycle sur les "Discours et Désordres amoureux" ; création au Théâtre Granit, scène nationale de Belfort, puis Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique national (direction Bernard Sobel), au Carreau, scène nationale de Forbach et au Théâtre de L'Agora, scène national d'Evry.

En 2002, Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée tourne en Afrique Centrale à Libreville et Port-Gentil (Gabon), à Douala et Yaoundé (Cameroun), à Luanda (Angola), à Brazzaville et Pointe-noire (Congo) et à Kinshasa (République Démocratique du Congo). Le cycle "Discours et Désordres amoureux" se poursuit avec la création de Démons aux Anges d'Elsa Solal à La Filature, scène nationale de Mulhouse puis Théâtre Gérard Philipe. En 2003, il réalise La Dispute au Théâtre National de Bretagne/Rennes avec les élèves de l'Ecole. Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée est invité au Festival International de Théâtre Classique d' Almagro, Espagne. En 2003, il assure une collaboration artistique avec Stanislas Nordey pour la création de Jeanne au Bûcher d'Honneger/Claudel à l'Opéra Musical de Gelsenkirchen dans le cadre de la Ruhrtriennal 02/04, Allemagne (direction Gérard Mortier).

En 2003, il entame une résidence de création, avec Jean-Christophe Lanquetin, scénographe, à La Halle de la Gombe/Kinshasa (direction Jean-Michel Champault); il y met en scène Tabataba de Bernard-Marie Koltès, spectacle à installer partout dans les quartiers kinois (en "cité"). Parallèlement, en 2004, il met en scène à nouveau Dans la solitude des champs de coton de Koltès au Forum/Blanc-Mesnil et au Théâtre National d'Ankara, Turquie. La même année, il crée Roberto Zucco à La Halle de la Gombé/Kinshasa avec une équipe artistique congolaise. En 2003/2004, il poursuit son travail sur un quartier en Seine Saint-Denis avec l'écrivain Elsa Solal qui aboutit à l'installation dans les cités de chroniques théâtrales intitulées On ne sait pas la vie et la vie ne nous connaît pas, essai pour un théâtre documentaire sur la démolition/reconstruction de la Cité Pierre Montillet. En 2005, reprise de Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée au Forum/Blanc-Mesnil et aux Rencontres d'Eté de La Maison du Comédien Maria Casares à Alloue en Charente, reprise de Tabataba, spectacle à installer partout dans les quartiers (en "cité") de la Seine Saint-Denis, tournée de Roberto Zucco au Centre Culturel Français Georges Méliès ("Hors-les-murs") dans le cadre du Festival Panafricain de Cinéma de Ouagadougou (Fespaco), Burkina Faso, et à Niamey dans le cadre de Pilotobe(s) - Rencontres Internationales de Théâtre Itinérant du Niger, tournée de Dans la Solitude des champs de coton au Théâtre National d'Istanbul - Ancien Atelier de la monnaie du Palais des Sultans, Turquie. Il dirige également la lecture de textes d'auteurs syriens (Ahmed Kanaan, Fares Al Dahabi, Amre Sawah, Jumana Al Yasiri, Hakim Marzougui) au Théâtre International de Langue Française - Parc de la Villette, dans le cadre de "Bourlinguer" à l'initiative d'"Ecritures vagabondes".

En 2006, il va créer Dysputen (La Dispute) de Marivaux, à l'Academy Theater d'Helsinki, Finlande, spectacle également représenté au Dramatiska Institut de Stockholm, Suède. Tournée de Roberto Zucco au Forum/Blanc-Mesnil dans le cadre du Festival des Cultures Francophones, reprise de Tabataba dans le cadre du Festival Paris-Quartiers d'Été. Toujours en 2006, il va créer Na Solidao dos campos de algodoa (Dans la solitude des champs de coton) - création en langue portugaise à CulturGest de Lisbonne dans le cadre du Festival International de Théâtre d'Almada, Portugal ; spectacle qui sera également représenté à Maputo, Mozambique. Puis, il va créer Topdog/Underdog (création en France) de Susan-Lori Parks au Théâtre de l'Athénée/Louis Jouvet, Paris.

Par ailleurs, depuis 1993, il est professeur associé à L'Ecole Supérieur d'Art Dramatique d'Helsinki en Finlande. En 2000, il est invité à participer au Director's Lab au Lincoln Center for Performing Arts de New-York consacré au Songe d'une nuit d'été de Shakespeare. En 2003, il dirige un Atelier à l'Ecole de Rennes/Théâtre National de Bretagne et au Théâtre National de Lagos, Nigéria. Il intervient à L'Ecole Supérieur des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2004. En 2005, il dirige un Atelier à l'Ecole de La Comédie de Saint-Etienne, Centre Dramatique National et au Département de Théâtre de la Faculté de Musique et des Arts de la Scène de l'Université de Bilkent d'Ankara, Turquie. La même année, il est invité au Georgian International Festival of Arts de Tbilisi, Georgie, au Teatro Avenida de Maputo, Mozambique et au Théâtre Al Madina de Beyrouth, Liban dans le cadre des "Ecritures vagabondes".

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