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Né le 8 Février 1941 à Omaha (Nebraska, USA)
Nick Nolte, de son vrai nom Nicholas King Nolte, est né le 8 février 1941 à Omaha dans le Nebraska. Son père, ancien footballeur, rentre du Pacifique où il a fait la guerre, lorsque Nick a 4 ans.
Après avoir fait ses études secondaires à la Benson High School et à la Westside High School, il est accepté à l'Arizona State University pour ses qualités de footballeur. Reprenant le flambeau de son père, il devient un très bon quaterback. Mais la pression qui pèse sur lui, son peu d'assiduité dans les études et surtout son goût pour la boisson et les virées en voiture aboutissent à son renvoi de plusieurs campus.
Il décide de se reconvertir dans le théâtre. Il étudie l'art dramatique à la Pasadena Playhouse puis à la Stella Adler's Academy à Los Angeles. Il commence sa carrière en parcourant le pays avec de petites troupes de théâtre régionales. Cette errance va durer 14 ans et sera marquée par quelques démêlés avec la justice dues à un trafic de papiers militaires pendant la guerre du Vietnam et qui aboutissent à une peine de prison avec sursis et à un retrait de ses droits civiques. Il se pose finalement en 1976 en Californie. Il décroche un rôle dans une série qui va devenir légendaire : Rich man, poor man. Ce premier succès à la télévision lui permet de décrocher un premier rôle au cinéma en 1977 dans un film d'aventure, "The deep" ("Les grands fonds") de Peter Yates.
Sa carrière décolle alors pour de bon et l'on commence à faire attention à ce géant du Nebraska, au visage déjà marqué et à l'air empreint à la fois de brutalité et de délicatesse. On lui offre une grande diversité de rôles : la fin des années soixante-dix et les années quatre-vingt le voient se transformer en Vétéran du Viet Nam dans "Who'll stop the rain" ("Les guerriers de l'enfer", 1977) de Karel Reisz, en footballeur professionnel sans illusions dans "North Dallas Forty", en Beatnick dans "Heartbeat" (1979) de John Byrum, en flic dans "48 Hours" de Walter Hill, en journaliste reporter dans "Under fire" (1983) ou encore en avocat dans "Extreme Prejudice" (1997) de Walter Hill. Cette période est marquée par la volonté de l'acteur de s'investir à fond dans chacun de ses rôles, poussant à l'extrême les méthodes de l'actor's Studio. Ce trop fort engagement a des conséquences néfastes sur sa santé physique et son équilibre mental. Nick Nolte devient un alcoolique notoire, habitué à s'écrouler dans tous les caniveaux de la ville. Il réussit à se sortir de cette mauvaise passe au début des années 90 et parvient maintenant à aborder plus sereinement ses rôles.
Il commence très fort la décennie 1990 en tournant pour Martin Scorsese dans "Cape Fear" ("Les nerfs à vifs") avec Robert de Niro, Juliette Lewis et Jessica Lange. Il reprend le rôle de Gregory Peck dans la première version du film réalisée en 1962 par Jack Lee Thompson. Il nous offre une formidable interprétation d'un avocat terrorisé par un ancien taulard qu'il a jadis défendu, et qui vient lui demander des comptes sur le déroulement de son procès. La même année, Sydney Lumet lui offre un rôle dans "Q and A" ("Contre-enquête"). Il va également avoir l'occasion de tourner avec Robert Altman dans "The Player" (1992).
Après un succès mitigé dans le drame historique de James Ivory, "Jefferson à Paris" (1995) où Nick Nolte est transformé en ambassadeur américain en France, et quelques autres films qui n'ont pas beaucoup fait parler d'eux, on le retrouve dans "Affliction" (1997) de Paul Schrader qu'il produt et qui lui vaut de nombreuses nominations et récompenses.
Depuis, on l'a surtout remarqué dans le très attendu film de Terrence Malik, "The thin red line" ("La ligne rouge", 1998) en rude colonel, emmenant ses hommes à la boucherie.
Source: www.actustar.com (Séverine)