Articles
14 fiches
Ecrivain de langue portugaise, Mia Couto est né au Mozambique en 1955. Engagé aux côtés du Frelimo dans la lutte pour la libération du joug colonial portugais, il a été directeur de l'agence d'information du Mozambique, de la revue Tempo, et du journal Noticias de Maputo, avant de publier un premier recueil de poèmes Raiz de orvalho aux éditions de l'Association des Ecrivains mozambicains en 1983. Ces activités conjuguées à celles de biologiste et d'enseignant traduisent une conscience politique et sociale et alimentent nombre de ses écrits, notamment ses chroniques qui soulignent, non sans humour, les contradictions que connaît la société mozambicaine. En outre, l'univers intérieur de ses oeuvres puise aux racines de l'imaginaire et de la tradition orale mozambicaine. Il se fait ainsi le passeur d'une culture multiforme où s'enchevêtrent l'homme, les dieux, et la nature. Le média : l'écrit prend tour à tour la forme du roman, de nouvelles, de chroniques et de poèmes déclinés par une langue subtile, innovatrice (de nombreux néologismes et jeux de mots) et drôle qui se fait l'écho de la mémoire contre l'oubli et l'acculturation.
Lieu de foisonnement, de surimpression et d'enracinement, l'espace narratif s'ouvre sur une temporalité intérieure inhérente à l'autre en soi. L'homme et son ombre : la part du divin en l'homme, sa part d'universel. Abolir les facteurs discriminants qui opposent et divisent les hommes afin de recouvrer une unité fondée non pas sur une assimilation totalisante mais sur la spécificité de chacun, par-delà toute logique identitaire.
Auteur de nombreux ouvrages, il a écrit une nouvelle, A ilha, publiée dans le cadre de l'exposition universelle de Lisbonne ayant pour thème l'océan et les grandes découvertes. Il a également participé, en tant que scénariste, à la série Africa Dreamings (cf. Africultures n°13).
19 fiches
4 fiches
7 fiches
10 fiches
14 fiches