Doctorante en anthropologie sociale, Farah Khadhar filme son terrain d'étude et réalise des entretiens en rapport avec ses champs de recherche, portant sur les minorités sociales, entre le Maghreb et la France. Elle est par ailleurs chargée d'étude de la formation professionnelle et manie l'art de l'arrangement floral à ses heures perdues? Elle est réalisatrice et membre fondatrice de l'Association Kosmocollectif (Collectif artistico-festif transdiscipinaire & cosmopolite!).

Farah Khadhar, enfant, elle participe à différents ateliers de festivals de cinéma en Tunisie et à 13 ans, elle joue un rôle dans un film de Nouri Bouzid.Le bac en poche, elle poursuit ses études universitaires à Paris.

Après des études de sociologie et d'anthropologie, elle s'intéresse aux minorités sociales : ingénieurs tunisiens des grandes écoles en France, juifs d'origine tunisienne à Paris ainsi que noirs à Gabès. Elle a réalisé plusieurs films sur ces sujets : La Sebaa de la Mariée sur les noirs de Gabès, sur la révolution tunisienne Vibrations, Brûlures, Lily slame, Trans(e) ainsi que des portraits d'artistes (Nouri Bouzid, Férid Boughedir, Sadika… ) et interviews filmées (Sonia Chamkhi, Alain Nadaud, Colette Fellous…). Elle réalise un film sur le féminisme et l'écologie « dans les mailles » qui sera projeté le 8 mars 2022 à Tunis.

Elle a enseigné la sociologie et le cinéma en Tunisie et en France. Elle a également participé à plusieurs séminaires et conférences dont une communication sur l'anthropologie du voile au cinéma au Collège de France, Paris. Lors du Festival de Cannes 2016, elle était chroniqueuse pour cinématunisien.com.

En mars 2018, elle était membre du Jury du Festival du Film de Carros, France. En novembre 2018, elle faisait partie du jury des longs métrages du Festival international du cinéma et de la migration à Agadir, au Maroc. En 2022, elle est membre actif de l'équipe des journées cinéma à Carthage en Tunisie.