« J'ai toujours aimé lire, à tel point que j'avais même commencé à écrire des poèmes lorsque j'étais adolescent. Un jour, j'ai vu le film SLAM avec Saul William. Ce film m'a totalement subjugué ! J'ai commencé à chercher des slameurs et j'ai découvert Grand Corps malade, Abd Al Malik et Souleymane Diamanka... Tous faisaient du slam, mais chacun avec leur propre style. J'ai intégré en 2007 le collectif Feu vert, on a commencé à se produire, comme dans le festival de Jazz ou la fête de la musique. En 2012, à l'occasion du festival Etonnants Voyageurs, j'ai rencontré Rouda, un slameur français qui était venu pour faire des formations. Il nous a beaucoup appris sur la musicalité du slam »
Béo concocte actuellement son projet d'album de slam expérimental, accompagné de reggae et continue à se produire sur scène. Pour lui, c'est un besoin vital de partager son slam avec le public
Béo a aussi eu une belle rencontre avec Stone, un slameur Camerounais. Ils ont déjà enregistré une chanson ensemble : « Le projet d'album que j'ai, c'est avec lui. Il vient d'une culture de griots, moi d'une culture vaudou, ces deux cultures sont intimement liées ».