C'était la réponse qu'Aimé Césaire réservait aux racistes. Claude Ribbe estime que cette formule lapidaire reste juste aujourd'hui, même après la mort du "chantre de la négritude".
Il explique pourquoi : avant son décès, ce n'est pas au poète qu'ont rendu visite les prétendants au mandat de la présidence de la République. Ils défilèrent tous à Fort-de-France, de Ségolène Royal à François Bayrou, de Dominique de Villepin à Nicolas Sarkozy.…
Et puis, après l'avoir méprisé, voire persécuté, la France lui a offert des funérailles nationales et des tonnes de fleurs de rhétorique. Reste en suspens la question de son entrée au Panthéon. Faudra-t-il y mettre ou non sa dépouille mortelle ?
A partir de là, Claude Ribbe interpelle les Français. Sont-ils enfin capables de regarder en face la réalité de leur racisme ?
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