« La tête se rase mais pas sa destinée » signifie dans la langue de Molière que nul n'échappe à son destin. Ce recueil est le miroir de la vie antérieure de l'auteur, un « moi intérieur » qui cherchait sa propre voie et qui voulait entendre sa propre voix. Les jours passés étaient empreints de solitude, de mélancolie, d'angoisse, de peines parfois accompagnées de cris, de larmes qui inondaient ses écrits. La poésie était son unique refuge, son exutoire. Grâce à elle, il pouvait tout dire, tout faire, tout imaginer sans reproche et sans risque de se faire blâmer. C'est grâce à elle que l'auteur a trouvé son chemin. Le chant de la poésie lui donnait de l'espoir, de la force pour avancer, la sensation d'être libéré de ses fardeaux. Il partage avec nous ses souvenirs pour nous montrer qu'avec la détermination, la persévérance il est possible de devenir quelqu'un dans la vie, et ce, quoi que les autres pensent, malgré leur méchanceté, leur égoïsme, leur injustice... La clé de notre réussite dépend de notre manière de « rêver » et de ne laisser personne canaliser ou diriger notre état d'esprit : « un enfant qui est destiné à être roi ne restera jamais dans une écharpe de portage. » La Bambarisation poétique et proverbiale est le croisement des adages Bambara « Les ZANA » avec la poésie française. La langue Bambara est riche en connaissance poétique mais méconnue par le reste du monde.