Parmi, les différents problèmes qui sévissent au sein de la société haïtienne, depuis ces longues dernières années, tant sur les plans : social, politique, économique, la question de marginalité des jeunes se révèle être d'une importance capitale, surtout quand elle nous permet de comprendre et d'interpréter la totalité de la réalité historique des jeunes à travers le temps et l'espace. Certains auteurs partent de l'interprétation de la situation marginale, en vertu d'une généalogie dichotomique, créole/bossale, rural/urbain, ce qui mérite d'être analysé en profondeur, en dépit, de sa consistance, puisqu'une appréhension linéaire de la réalité sociale, ne saurait être qu'insignifiante à la marche évolutive du système. À ce point, il s'agit seulement de saisir l'imaginaire sociologique de l'haïtien. De cette considération, l'étude sur la marginalité des jeunes au sein de la population qui habite les quartiers populaires, présentée ici, constitue un outil capable de répondre à cet objectif. Elle permet de mettre en évidence des multiples aspects que vivent les jeunes de la zone métropolitaine.