Comme les Enfants de la Veuve ont voulu connaître son point de vue sur le sujet qui leur tenait tant à cœur et alimenterait le débat dans quelques minutes, le conférencier allait essayer de leur parler en toute sincérité du parcours d'un homme extraordinaire qui, au cours du XVIIIe siècle à Vienne, avait été, sans plus ni moins, chosifié après avoir fait l'objet de l'admiration et du respect de la part des membres de son Atelier. En tout cas, il essayerait de s'y prendre sans « mettre les gants », contrairement aux pratiques en usage lors des travaux d'obligation et à l'exceptionnelle image des Frères qui, hic et nunc, assistaient à ladite séance. L'opportunité s'y prêtait bien, faudrait-il croire. Frère Angelo. Tel était le titre du discours qui serait prononcé sur un Vénérable Maître de la Franc-Maçonnerie autrichienne. Sans prétendre connaître mieux que les individus présents dans le Temple les fonctions et qualités propres à l'exercice d'un vénéralat, l'orateur occasionnel s'apprêtait donc en toute modestie à les entraîner sur les traces de ce fabuleux personnage qui était venu d'ailleurs. De plus, cet homme était leur Frère. Le sien, parce qu'il avait des ascendants africains. Le leur, du fait d'avoir été initié Franc-Maçon.