Le retour d'un soldat hanté par les horreurs de la guerre. Court-métrage à fleur de peau inspire du poème éponyme de Sandile Dikeni.
Vacillant entre le retour à la réalité et les souvenirs atroces, le héros doit renouer avec la vie familiale et communautaire. Mais la violence des combats vécus ne le laisse pas en paix.
Ils disent qu'on ne vit pas que de pain. Je sais bien.
C'est de poésie qu'on a survécu
de poésie dansant sur nos langues
qu'on a essuyé le sang coulant de nos bouches
on a charmé nos tortionnaires
on a suspendu à nos chaînes les cloches de la liberté
on a fait de la musique avec des sirènes de police