Malgré toutes les ordonnances prescrites, Monsieur Comores n'a pu être soigné par aucun médecin. Il se présente aujourd'hui au cabinet du Docteur La France et lui explique que ses quatre enfants (Grand Comore, Mohéli, Anjouan et Mayotte) l'ont "décomorianisé", avant de se lancer dans une démonstration critique contre les "vrais responsables de sa maladie"...
C'est biensûr la problématique du sous-développement dans les pays du Sud qui est ici posée. S'il avoue utiliser l'humour "pour ne pas choquer", l'auteur n'en oublie pas moins la visée pédagogique de son "travail de vulgarisation". Rien de tel en effet que le rire pour éveiller les consciences, lutter contre la "comorosité" et "pour que l'inacceptable ne soit plus accepté".
Ibrahim Barwane réinvente le théâtre politique :
"J'ai choisi l'autodérision comme moyen d'expression car elle permet d'aborder des problèmes sérieux sous la forme du fou rire et de la moquerie"