On les appelle aussi les Soweto kids, ces tout jeunes danseurs sud-africains - le plus âgé a 26 ans - montés sur ressorts qui se font les ambassadeurs d'un nouveau style urbain, le ishbujwa - ou sbuja - (du mot français « bourgeois», sans la connotation négative qu'il peut avoir en France. On pourrait traduire : « la classe ! »). Une combinaison qui emprunte autant aux danses traditionnelles (zoulou, tsonja, tswana) qu'à l'esprit du hip hop ou à Michael Jackson.
Les cinq pépites du township sont en scène comme dans la rue, décontractés et sûrs de leur art, moitié guerrier moitié gouailleur et nous offre un spectacle ultra nerveux, non sans humour et parfois proche du rituel.