Idir, discret poète de l'identité kabyle, est arrivé en France il y a trente ans dans le sillage de sa câline complainte "A Vava Inouva" (le premier tube international algérien). Il est le précurseur de la modernité maghrébine en transposant sur sa guitare les rythmes du tambour bendir. Son nom suscite toujours une vive émotion au sein de la communauté kabyle, à qui il consacre ses mots sans équivoque, son chant délicatement timbré et des mélodies pareilles à l'onde claire d'un ruisseau des Aurès.