C'est jour de fête, "la Fête du feu amical", une cérémonie de fraternisation qui a lieu une fois tous les 25 ans, et dont l'invention a mis fin aux incessantes guerres qui avaient opposé pendant des siècles le groupe des 4 et le groupe des 4 Prime.
Mais le silence des armes, à quoi se réduit cette paix, signifie-t-il réellement une sortie de la violence?
Et si la machine de paix avait en commun avec la machine de guerre de se nourrir du même carburant, celui de la cruauté?
Notes d'intentions
Nous vivons dans une société du Grand divertissement dont la télévision est aujourd'hui le média principal. Qu'est-ce que fabriquent ces divertissements ?
Happy End nous montre une foule en attente de la désignation du Grand coupable, le bouc émissaire qui permettra de maintenir la paix perpétuelle.
En s'appuyant sur cette histoire sans âge, nous souhaitons nous interroger sur les modes de représentations de notre monde et sur la manière dont elles nous sont communiquées à travers les médias. La télévision et la radio ne supportent pas le silence. Un temps suspendu où la pensée peut opérer.
Le rythme et les temps de suspension sont nos premiers outils. Nous utilisons les archétypes des commentaires que nous pouvons entendre dans les médias.
Parasol et Parapluie reconstituent cette grande cérémonie en mettant des points d'interrogation sur les figures du pouvoir afin que l'on puisse percevoir l'absurdité et la cruauté du sacrifice.
(Nicolas Saelens)
Renseignements, résas : 03.44.24.69.97