"La traite ! Personne n'ignore la signification de ce mot, qui n'aurait jamais dû trouver place dans le langage humain. Ce trafic abominable, longtemps pratiqué au profit des nations européennes qui possédaient des colonies d'outre-mer, a été interdit depuis bien des années déjà. Cependant, il s'opère toujours sur une vaste échelle, et principalement dans l'Afrique centrale. En plein XIXe siècle, la signature de quelques États qui se disent chrétiens, manque encore à l'acte d'abolition de l'esclavage." Au moment même où Jules Verne écrit ces lignes destinées à son roman Un Capitaine de quinze ans, l'auteur nantais est alors au sommet de sa gloire. Il habite de nouveau sa ville de Nantes et écrit son chef d'œuvre consacré à la dénonciation de ce trafic. Il veut que son lectorat "apprenne ce que sont actuellement encore ces chasses à l'homme" et "au profit de qui elles se font".
Vendredi 11 avril à 20h00.
Entrée libre et gratuite