Ousseynou Diouf dit " Kourkour ", n'est pas issu d'une famille de griots, mais, dès sa plus tendre enfance, il trouve dans la musique un moyen privilégié d'expression et débute son apprentissage des percussions à l'âge de 8 ans. Il le poursuivra avec Ablaye Kan qui lui enseigne la technique du " sabar " (tambour des Wolofs utilisé dans le mbalax) et qui l'emmènera très tôt en tournée dans plusieurs pays d'Afrique de l'ouest (Sénégal, Mali, Gambie, Guinée). Ce seront ensuite les années d'enseignement auprès de grandes familles de griots, la famille Diouf de Dakar et celle de Soundioulou Cissokho en particulier, l'un des plus grands koristes sénégalais (couronné " roi de la kora " par Sékou Touré).
Djembé, sabar, sahourouba, tama, lui ont permis de transmettre les rythmes traditionnels de l'Afrique de l'Ouest mais également d'en créer de nouveaux. Kourkour maîtrise particulièrement bien l'univers des rythmes mandingues. Il intègre son premier groupe, " Assiko de Dakar " à l'âge de 11 ans. Il a contribué et contribue toujours à des créations musicales dans différentes esthétiques : traditionnelle, mbalax, world, jazz, hip-hop.
Ousseynou Diouf " Kourkour " est très tôt repéré pour son talent et intégré aux troupes du Ballet National du Sénégal et aux groupes Dougoufana et Foret sacrée. Il accompagnera notamment la diva du Sénégal : Mahawa Kouyaté lors de ses tournées africaines. Il accompagnera divers artistes comme El hadj N'diaye, Youssou N'Dour, Baba Maal et Doudou N'Diaye Rose. Il sera sélectionné pour accueillir en musique pendant trois années l'arrivée du rallye Paris-Dakar.
Ousseynou Diouf " Kourkour " débute sa carrière européenne en accompagnant le groupe Dougou fana accueilli en résidence d'artiste à Bill Bienne en Suisse (1994 et 1996) puis au Festival de Jazz de Montreux. Plus tard, il rejoint le groupe Bara Lalo. En 1999, il s'installe définitivement en France, joue avec le groupe Kora Assiko dans de nombreuses villes du nord de l'Europe puis devient le percussionniste de Djéour Cissokho & Allalaké.
En 2007, il décide de créer son propre groupe, Djar-Djar, avec comme moteur principal les percussions, la kora (de Sambou Kouyaté), les sonorités wolof et mandingues...
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