La mise en esclavage d'êtres humains pour exploiter leur force de travail est une longue et tragique histoire qui a concerné toutes les régions. L'Afrique est le continent qui a payé le prix le plus lourd et connu les dommages les plus catastrophiques avec la traite négrière. De par son intensité, la traite transatlantique a arraché entre le XVème et le XIXème siècle, des dizaines de millions d'Africains à leur terre et à leurs parents et déportés dans les Amériques, à bord de navires et dans des conditions effroyables. Malgré la barbarie qui a accompagné cette mise en esclavage, les victimes ont pu résister et survivre à cette déshumanisation en utilisant toutes les ressources de leurs cultures et de humanité pour former ce que l'on appelle aujourd'hui la Diaspora africaine dont les contributions restent encore peu connues.
Cette exposition, réalisée par le Musée international de l'esclavage de Liverpool (Royaume-Uni) pour commémorer le bicentenaire de l'abolition de la traite négrière par ce pays, retrace une partie de cette histoire tragique. Constituée de 36 panneaux, elle raconte la tragédie des hommes, des femmes et des enfants mis en esclavage et rappelle les préjugés raciaux construits pour justifier ce crime contre l'humanité et les inégalités issues de cette exploitation.
L'exposition, réalisée en collaboration avec le projet La route de l'esclave, sera inaugurée à l'UNESCO le 22 juillet 2008.
Salle des Pas perdus