Dans la langue du Sahara, le nom de Terakaft, groupe fondé au Mali en 2001, signifie caravane et Kel Tamasheq ceux qui parlent le tamasheq, c'est à dire les Touaregs. Portées par des arabesques électriques, les chansons parlent d'un peuple vrai, vivant, entre rires et pleurs, à l'opposé des clichés réducteurs colportés par l'actualité. Producteur de l'album, le guitariste anglais Justin Adams a su capturer la transe qui irrigue leur rock du désert imprégné de blues, une musique qui est aussi la carte d'identité des derniers nomades de l'Afrique.