El Hadji Massiga Faye revient pour le quotidien Le Soleil (Sénégal) sur la cérémonie de lancement de la Journée internationale de la danse, qui s'est tenue à Dakar le 29 avril dernier. Durant cette journée, le ministre de la Culture et du Tourisme, Youssou N'dour a exprimé son souhait de "développer la danse pour vendre la destination Sénégal [...]. Selon lui, le secteur a un impact positif sur l'économie nationale".
Youssou N'dour a notamment invité "les danseurs à plus de professionnalisme en faisant montre de rigueur et de créativité dans leur démarche artistique car [...], la danse est un art qui impacte sur l'économie nationale". Sur ce point, le ministre a été rejoint par Malal Ndiaye, président de la Fédération des ballets du Sénégal "qui demande à ses collègues danseurs de faire montre de plus de rigueur dans le travail".
Gacirah Diagne, présidente de l'Association "Kaay Fecc", a cité le chorégraphe belgo-marocain Sidi Larbi Cherkaoui : "J'aime à imaginer une performance de danse comme une célébration de la coexistence, une manière de donner et de faire de l'espace et du temps pour l'autre. Nous avons tendance à oublier cela, mais l'implicite beauté d'une performance réside avant tout dans la convergence d'une foule, de personnes assises les unes à côté des autres, partageant le même moment".
Pour Malal Ndiaye, "la Journée internationale de la danse est également un moment de réflexion pour ceux qui pratiquent cet art. Il plaide pour la prise en charge de certaines préoccupations : formation, accès à des financements, relance de la section danse de l'École nationale des arts, plus de productions".
D'après un article d'El Hadji Massiga Faye publié le 30 avril 2012 dans le quotidien Le Soleil (Sénégal).