Pour l'écrire, l'auteur a séjourné plusieurs mois au Japon, en 2012, à la villa Kujoyama à Kyoto, juste un an après la catastrophe nucléaire de Fukushima. De ce séjour, Reverdy nous livre une fiction envoûtante autour de la disparition d'un certain Kaze, cadre japonais qui du jour au lendemain "part", laissant sur la table de son bureau une lettre à sa femme dans laquelle il lui demande de ne pas être triste, "de faire comme s'il était mort". Au Japon, lorsque quelqu'un disparaît, on dit qu'il s'est "évaporé". Cela n'inquiète ni la police ni la famille puisqu'il n'y a pas d'infraction et qu'une famille qui se plaindrait souffrirait du déshonneur (...)
[Lire la suite de l'article d'Alain Mabanckou]
Publié par Jeune Afrique, le 8 octobre 2013.