Avec 2011, l'année des Outres-mers, les cultures antillaises sont à l'honneur et la programmation riche et variée. Le Zénith de Paris vibrera au son du Zouk ce week-end lors des Nuits Tropicales.
A cette occasion, les musiciens antillais font un amer constat : malgré leurs efforts et leur dynamisme, ils restent souvent bien loin des feux des projecteurs médiatiques et peu connus du public métropolitain.
François-Xavier Gomez publie sur le site de Libération cet état des lieux dont voici un petit extrait :
L'anecdote revient souvent, quand on parle aux professionnels de la musique des Antilles : en septembre dernier, Indochine était unanimement présenté comme le premier groupe français à remplir le Stade de France. Sauf que non : Kassav l'avait fait trois mois auparavant. Avec une couverture médiatique et une répercussion en métropole dix fois moindre.
Ce week-end, au Zénith de Paris (6 000 places), il y aura foule pour écouter, lors des Nuits tropicales, des artistes dont le nom évoque peu de chose au "grand public" : Soft, Victor O, Rony Théophile, Stevy Mahy, E.Sy Kennenga… Ce dernier, Martiniquais de métropole, pose parfaitement le problème quand il chante (en français) : "Avec les camarades de classe/ On parle créole à voix basse […]/ J'ai l'impression étrange et tenace/ D'être un enfant illégitime de cette mère patrie." Pourquoi ces artistes ne parviennent-ils pas à se faire entendre, au-delà des communautés black, par la "mère patrie" ?
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