Ibrahima Aya, secrétaire exécutif du Fonds des prix littéraires du Mali, a annoncé, le 16 janvier dernier, la prochaine tenue de la Rentrée Littéraire du Mali (7-10 février 2012).
La troisième édition de l'évènement qui a pour objectif de "promouvoir les auteurs et diffuser leurs œuvres mais aussi aider à la structuration et à l'intégration de la filière du livre en Afrique et au Mali en particulier".
Une Rentrée Littéraire se tiendra, durant quatre jours, au sein des librairies, bibliothèques, centres culturels, écoles supérieures et secondaires et des centres d'animation partenaires ; des rencontres seront organisées autour de "[p]lus de 80 auteurs venant du Mali et d'ailleurs [Algérie, Maroc, Côte d'Ivoire, Sénégal]". "Des conférences-débats vont traiter des élections présidentielles prévues sur le continent en 2012, de la littérature et de la politique, du printemps arabe et de l'Afrique, de la parole féminine dans la littérature africaine, de la sécurité et de la crise économique mondiale".
Différents prix seront décernés au cours de la manifestation : le prix du 1er roman (1 million de FCFA), le prix Massa Makan Diabaté (2 millions de FCFA), le prix Yambo Ouologuem (500 000 FCFA).
Ibrahima Aya a souligné le soutien "des partenaires techniques et financiers" à l'évènement : "la coopération française, Eco-Bank, Orange-Mali et les ministères de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Education, de l'Alphabétisation et des Langues nationales, de la Jeunesse et des Sports et des Relations avec les Institutions".
Dominique Bordes M'Silti, attachée de coopération à l'Ambassade de France au Mali a assuré "les initiateurs de la manifestation que la coopération française continuera d'appuyer la promotion des œuvres littéraires dans toutes ses facettes au Mali [...]. En 2010, celle-ci a [par exemple] pris en charge la création des centres du livre et le déplacement des acteurs du secteur".
Mamadou Bani Diallo, conseiller technique au ministère de la Culture du Mali a ajouté qu'une "demande avait été adressée au ministère de l'Economie et des Finances [pour] présenter en conseil des ministres, une proposition de suppression de la taxe de valeur ajoutée (TVA) sur les livres". Une demande qui s'inscrit dans le cadre du "travail en cours en vue de l'application [au Mali] de l'Accord de Florence et du Protocole de Nairobi [pour] baisser [...] le prix du livre et le coût de fabrication des journaux.
D'après un article d'Abdourhamane Toure, pour le quotidien L'Essor (Mali).
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