Une rencontre qui se tiendra avec le soutien des Dépêches de Brazzaville. l'évènement sera codirigé par Alain Mabanckou et Michel Le Bris.
Meryll Mezath a rencontré Michel Le Bris et Alain Mabanckou, à l'occasion d'un entretien publié dans les Dépêches de Brazzaville.
La rencontre nous livre déjà deux noms : Jean-Marie Gustave Le Clézio (prix Nobel de littérature) et Patrick Chamoiseau, prix Goncourt 1992. Deux écrivains qui auraient d'ores et déjà donné leur accord pour leur participation à l'évènement.
Les Dépêches de Brazzaville : Comment est né le projet d'organiser le festival Étonnants Voyageurs à Brazzaville ?
Michel Le Bris : L'histoire du festival est une histoire entre des écrivains qui ont en partage l'envie de défendre une littérature ouverte au monde. Concernant l'Afrique, cela a débouché en 2001 sur l'organisation du festival à Bamako, qui fut le lieu d'affirmation de toute une génération d'écrivains qui publiaient des choses nouvelles et méritaient d'être accompagnés dans un dialogue mondial des littératures. Après Haïti, nous avions, avec Alain, ce désir très fort de trouver un endroit pour faire un festival à la mesure de l'Afrique d'aujourd'hui, une Afrique en dialogue avec le reste du monde.
Alain Mabanckou : Cela fait plusieurs années que je suis très proche d'Étonnants Voyageurs à Saint-Malo (France), qui accueille de nombreux auteurs africains et du monde. Le festival s'est développé dans le Montana, en Irlande, à Sarajevo, à Bamako et à Port-au-Prince. Brazzaville étant une capitale des lettres, nous avons souhaité prolonger l'effervescence remarquée à Bamako où il y avait un dynamisme et un fort désir de littérature.
L.D.B. : Quelles sont les grandes étapes du projet ?
M.L.B : La première phase a été de découvrir Brazzaville et de repérer les lieux. En vingt-trois ans, nous avons monté le festival dans des endroits très différents. La seconde étape sera de monter une équipe sur place. Sur ce point, je n'ai aucune inquiétude après avoir vu le professionnalisme des organisateurs du stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo lors du Salon du livre de Paris.
A.M. : Il fallait d'abord sentir la ville et prendre conscience des possibilités que la ville offre pour aborder avec sérénité les prochaines étapes. Dès que l'on a écrit le projet, Michel et moi, nous l'avons envoyé à de grands écrivains qui ont donné des avis favorables. Ce ne sera pas un festival de ghetto. Il s'agira de replacer Brazzaville dans sa dynamique d'autrefois.
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Lire l'intégralité de l'entretien publié dans les Dépêches de Brazzaville (en lien).
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