La Tunisie, phare d'espoir pour le monde arabe, est un laboratoire culturel depuis la chute de Ben Ali. Les femmes que nous avons rencontrées, sont au devant de l'action avec une détermination qui ne laisse aucun doute quant à leur désir de liberté.
Le 14 janvier, pour de nombreux pays arabes, est le début d'une lame de fond qui débute par la Tunisie, petit pays de 11 millions d'habitants, entre l'Algérie et la Libye (au sud-est) et grand par ses idées, sa force de création et son désir d'indépendance. Des femmes libres impliquées dans la révolte, des jeunes, décidés à rompre la chape de fond de l'ère Ben Ali, une classe moyenne en quête de plus de liberté.
Les artistes rencontrés à Tunis ou Carthage avouent quelques craintes quant aux 38% des islamistes aux élections mais sont convaincus que le peuple ne se laissera pas faire, que le voile n'est pas dans la culture du pays, qu'il y a une grande tolérance des religions sans imposer quoi que ce soit à quiconque.
Alors, tous ces acteurs culturels, directeurs de galeries, artistes, vidéastes, consommateurs de culture n'attendent pas en silence le changement venu d'en haut. Seuls ou en groupe, ils montrent dans leur art, un engament, un désir de plus de liberté.
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Du 11 mai au 15 juin se tiendra la première édition du Carthage Contemporary sur le thème "Chkoun Ahna" ("Qui sommes-nous ?"), une première rencontre et exposition d'artistes contemporains de plusieurs pays au Musée National de Carthage.
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