Pourtant, ce livre présente une approche originale en ce qu'il s'intéresse non plus au "cœur" des sociétés urbaines, mais à leur "périphérie", ou plus justement leur marge, souvent invisible et négligée, à savoir les déplacés de la guerre civile qui s'y sont réfugiés il y a plus de vingt ans, à la fin des années 1980. Qui plus est, ces déplacés présentent la double caractéristique d'être d'une part "invisibles" en ville car ils sont Mozambicains et n'ont pas fait l'objet d'un regroupement géographique en camp qui les désignerait de manière évidente comme déplacés, et d'autre part oubliés de tous, en particulier des autorités locales et nationales, qui se sont désintéressées de leur situation. Pourtant, ils représentent quelque toujours 10 % de la population de la capitale, soit environ 100 000 personnes (...)
[Lire l'intégralité de l'article de Catherine Fournet-Guérin publié dans L'Espace Politique]