L'Union européenne a accordé un financement de plus de 300 000 euros à des associations camerounaises de défense des droits des homosexuels. Le gouvernement local s'oppose à cette subvention qui selon lui encouragerait la pratique de l'homosexualité sur son territoire. Les ONG lui demandent de reconsidérer sa position. La situation des homosexuels se détériore dans le pays.
Dix ONG camerounaises de défense des droits de l'homme ont demandé lundi au gouvernement de leur pays qui s'oppose à un financement de l'Union européenne (UE) en faveur de la protection des droits des homosexuels, de reconsidérer sa position et de respecter ses engagements internationaux en matière des droits de l'homme.
Le financement en question concerne une subvention d'environ 305.000 euros accordée début janvier à un collectif de trois associations dont l'Association de défense des homosexuels (Adhefo) de l'avocate Alice Nkom, pour appuyer son "projet d'assistance et d'encadrement des minorités homosexuelles." "Le peuple camerounais n'est pas prêt, ni disposé à aller dans ce sens du développement de ces pratiques (homosexuelles) sur son territoire", a déclaré le ministre Henri Eyebe Ayissi au quotidien d'Etat Cameroon Tribune.
Au Cameroun, l'homosexualité reste considérée comme un délit punit de peines de prison ferme et de fortes amendes.
Extraits d'un article rédigé par René Dassié paru sur Afrik.com le 18 janvier 2011.
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