Pour faire écho à l'appel de la Directrice générale, Irina Bokova, le Comité du patrimoine mondial a créé un compte spécial pour la sauvegarde du patrimoine mondial au Mali, afin d'accompagner ce dernier dans ses efforts de préservation et de protection des biens affectés par le conflit armé sévissant dans les régions nord du pays, en particulier les sites de Tombouctou et le Tombeau des Askia à Gao.
Ce compte vise à soutenir le gouvernement malien dans l'évaluation des dommages sur les sites, ainsi que dans la réalisation d'opérations de reconstruction et de réhabilitation des biens touchés dès que la situation le permettra. Il s'agit aussi de renforcer les capacités des gestionnaires des sites et les communautés locales à Tombouctou et à Gao.
"Le label du patrimoine mondial est accordé aux sites d'une valeur universelle exceptionnelle, représentant une importance pour l'humanité tout entière. C'est dans cet esprit que j'exhorte l'ensemble des États membres de l'UNESCO, les organisations régionales africaines et les organisations internationales à alimenter ce compte", a souligné la Directrice générale.
Les biens du patrimoine mondial situés dans les régions nord du Mali font l'objet d'attaques et de destructions depuis leur occupation par des groupes armés rebelles en avril 2012. A Tombouctou, neuf mausolées ont été profanés, dont deux faisant partie de la mosquée Djingareyber, la plus importante de la ville.
[Nous relayons ce communiqué à partir du site Web de l'Unesco]