Dans «Thenty Questions of Self-Knowledge», Amini Cishugi offre des réponses à plusieurs questions autour de sa vie. La première partie du manuscrit, une sorte de préface ou d'introduction, il parle de son rêve qui est celui de devenir écrivain.
Il nous livre ses réflexions sur plusieurs aspects, en employant un style ordinairement simple comme s'il s'adresse à une catégorie de lecteurs qui aspirent à embrasser une carrière qui les passionné plus. Il évoque volontiers ses talents sans pour autant encombrer ses chroniques, qui, se succèdent au gré de son inspiration et de son humeur. Cependant, il revient souvent sur une question en particulier : Qui suis-je ?
Juste un écrivain
Selon le dictionnaire, le mot écrivain reflète «celui ou celle qui compose des ouvrages littéraires». Amini Cishugi semble adore cette carrière en éprouvant un immense plaisir à écrire, et selon lui c'est sa première passion. Mais la non rentabilité dans ce domaine est l'obstacle heurté par le jeune, deux ans après le début de sa carrière : «Je ne sais pas encore pour l'avenir de la littérature en Afrique. Il y'a peu de gens qui s'intéressent plus dans ce domaine. Et d'ailleurs, comme on le dit toujours, la lecture n'est pas une culture africaine. Ce qu'est un grand problème pour les auteurs africains.»
Pourtant auteur de six livres déjà, Amini n'est pas encore au vrai terme de sa carrière. Connu par une audience encore moins large, le jeune se fait une place dans la société congolaise avec ses livres dont ils sont, la plupart de fois, auto-publiés suite à la maque d'éditeurs dans la région. «Avec ou sans éditeur, je veux inspirer le monde entier avec mon talent. J'étais encore très jeune quand j'ai commencé à écrire et maintenant ce n'est pas le moment d'abandonner», se détermine Amini.
En campagne littéraire, soutenu par un centre culture burundais, depuis début cette année [2019], il fait de rencontre avec des élèves et étudiants de certaines établissements dont il essaye d'expliquer l'image d'une carrière culturelle : «Nous devons exploiter notre talent. Moi je suis peut-être écrivain, mais toi, t'es une autre personne, scénariste peut-être. L'important est de montre au monde entier ce dont tu sais vraiment faire.»
Etant la preuve vivante présente, pendant toute ses rencontres, il demande à la jeunesse de s'investir dans la culture, en particulier en littérature. Et il invoque la promotion qui est l'art de se faire connaître. C'est grâce à une promotion, surtout médiatisée, bien faite que la littérature aidera au monde extérieur de découvrir culture de chez nous.
La promotion n'est pas à l'auteur lui-même
À 23 ans, la littérature reste une passion envahissante qui ne lui quitte jamais. Même lorsque tout semble ne pas aller, son seul remède est de lire une fiction ou une romance, et tous ses problèmes s'envolent d'un coup. À son tour, il expose ses œuvres à une audience qui est très familier : «J'ai une famille, j'ai quelques centaines de contacts sur WhatsApp, j'ai des milliers d'amis sur d'autres réseaux sociaux. En premier lieu, c'est ça le monde à moi.»
Mais cela ne suffit pas. Toujours à la recherche d'un éditeur et de partenariats avec de médias, Amini Cishugi s'exprime pour éclairer à la jeunesse d'aujourd'hui sur les voies à prendre pour une bonne réussite dans ce domaine littéraire que les gens semblent négliger en Afrique, plus particulièrement en République démocratique du Congo. Il définit la promotion, surtout médiatique, comme la base de la réussite de toute carrière.
Amini révèle dans une rencontre à l'Université lumière de Bujumbura : «Pour me promouvoir de ma manière, depuis le début de ma carrière, j'ai l'impression de tourner autour de mêmes personnes. Ça devient gênant pour moi et pour eux aussi. En sachant déjà qui je suis, je crois qu'ils ont marre de voir les mêmes annonces toute l'année.»
Visant très loin dans sa carrière, la seule aide qu'il en a plus besoin maintenant c'est une couverture médiatique. Ce dernier lui aidera aussi de vivre de sa passion et devenir écrivain à temps plein comme il a toujours souhaité : « Je suis actuellement beaucoup embrouillé. Je dois écrire, étudier et faire de petits boulots pour gagner ma vie. C'est très fatigant. La meilleure est d'être seulement écrivain.»
Une promotion pour les auteurs aussi
Avec le progrès technologique, les choses semblent changer. Plus de gens s'intéressent au numérique qu'au physique. Les réseaux sociaux et les médias en ligne sont devenus une arme lourde à l'utiliser pour passer un message au public. Les publicités sont diffusées à tout temps mais à un grand coût qui ne permet pas, suite à la situation économique, aux débutants non sponsorisé d'en bénéficier pleinement.
«Avec quoi payé une publicité alors qu'au de part on n'a rien?», se demande Amini, lui qui a reste dans l'ombre pendant un long moment. «Les médias peuvent nous aider, juste une petite pousse en avant sera suffisante pour décoller au-moins. Et je sais bien, si les autres NON, mais moi je serais très reconnaissant de ce geste car c'est m'ouvrir une porte à la réussite.»
Il résume sa carrière comme un conte de faits : «J'ai réalisé mon rêve de petit garçon, devenir écrivain. C'est une carrière professionnelle qui demande beaucoup de responsabilités. Je me documente tous les jours pour offrir au monde une œuvre très particulier et inspiratrice. J'ai crois qu'un livre peut changer le monde», Amini Cishugi vient d'expliquer le pouvoir qu'a la littérature, un domaine qui doit se révéler en Afrique.