En 1992, Nicodrum rencontre Miguel Fernandez, professeur de percussions à l'IACP et apprend à ses côtés les rythmes afro-cubains et mandingues, et ce pendant plusieurs années. Parallèlement à ce travail de fond, notre percussionniste décide vers 1998 de déposer la marque "Nicodrum" à l'INPI et commence à fabriquer lui-même les modèles de percussions tant recherchées. En effet, à cette époque en France il est pratiquement impossible de se procurer les tambours "reggae" appelés "Aketeh". Nicodrum conçoit alors des répliques des tambours du Maître burru Skully Simms, percussionniste incontournable des enregistrements majeurs des années 70-80 comme ceux de Dennis Brown, Gregory Isaacs, Scientist, Lee Perry…
Depuis les années 2000, Nicodrum confirme son attachement et son travail autour des rythmes Nyabinghi et Burru grâce à des collaborations live et enregistrements studios participant aux albums d'artistes d'envergure internationale à l'image de Touré Kunda, Capleton, Morgan Heritage, Richie Spice, Queen Omega, Jah Mason, Pressure, Willie Williams...et national comme Taïro, Blacko ou encore Mo'Kalamity. Mais c'est surtout grâce à Skully qui, à chacun de ses passages en France, prend le temps de contacter Nicodrum pour travailler avec lui les percussions durant des heures, à l'hôtel, en backstage avec les "Jamaica All Stars" ou autre. Au fur et à mesure se tissent des liens forts jusqu'à ce que les deux personnages s'appellent "Daddy" and "Son". Naturellement liés par le rythmique autant que le spirituel, Skully demande à Nicodrum de lui fabriquer un de ses fameux repeaters qui ont séduit le Maître.