Durant plusieurs mois, Marisa Gnondaho dit Simon et Stéphane Olry se sont rencontrés pour converser à propos des relations qui ont uni des femmes africaines et des colons durant la période coloniale. En effet, tous deux sont les héritiers de cette histoire, mais de manière radicalement distincte. L'arrière-grand-mère de Marisa était une Africaine du Dahomey, tandis que l'arrière-grand-père de Stéphane était un colon français au Gabon.  Tous deux ont mené une enquête sur la mémoire de ces « petites épouses » des blancs, et la postérité de ces « mariages noirs » dans leurs familles respectives. À la suite de cette enquête, ils ont conçu le désir d'écrire un spectacle qui questionne, à travers d'archives familiales et officielles, le statut des enfants métis.