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Orientées à l'origine vers la création de courts métrages de fiction et de documentaires à dominante sociale, les Productions de la Lanterne ont développé au cours des années une collaboration spéciale avec de jeunes réalisateurs. Grâce à ses moyens de production, La Lanterne permet la réalisation de films qui, en l'absence de diffuseurs télévisuels nationaux, n'auraient pu voir le jour.
C'est ainsi qu'en partenariat avec les télévisions locales, France O, France 3 régions et France 5 les Productions de la Lanterne ont maintenant à leur actif la production de plus de deux cents d'heures de documentaires dans des domaines divers (historiques, sociaux, artistiques…). Parmi ceux-ci : Milo Poko Mo (Ti Emile) de Fabienne Kanor, (2008), Le Château de notre mère (Joséphine Baker), de Reynold Ismard, (2006), Paulette Nardal, la fierté d'être négresse de Jil Servant (2004), La Dissidence aux Antilles et en Guyane, de Barcha Bauer (2002), Les Charbonniers de surface, de Cheikh Djemaï, (1997), Sotigui Kouyaté, un griot moderne, de Mahamat Saleh Haroun, (1997), Madagascar, l'Ile très précieuse, de Didier Mauro, (1997) ou encore les documentaires et Blues pour une diva de Moussa Sene Absa, (1999).
Dès 1990, les Productions de la Lanterne produisent des films de fiction dans divers pays d'Afrique, notamment au Burkina Faso, au Tchad et au Sénégal. Ils coproduisent des courtsmétrages de jeunes réalisateurs comme Mahamat Saleh Haroun (Tchad) dont les films Un Thé au Sahel (1997), B400 (1997) et Goi-Goi (1995) sont primés un peu partout ou encore Joseph Kumbela, dont Feizhou Laowai (1998) remporte lui aussi de nombreux prix. Ils coproduisent des longs métrages avec le Burkina Faso, dont les films de Dany Kouyaté Keita, l'Héritage du griot (1995) (Prix de la Première OEuvre au FESPACO 1995, Prix du Meilleur Film - Cannes Junior 1995) et Sia, le rêve du python (2000) primé dans plusieurs festivals internationaux, ou encore avec le Tchad pour Bye Bye Africa, de Mahamat Saleh Haroun (1999), le Sénégal et le Canada pour Madame Brouette (2002). Parmi les autres coproductions, on peut citer D'une Brousse à l'autre (1998), de Jacques Kébadian et Le Dos au mur (1980) de Jean Pierre Thorn.
Toujours fidèle à sa politique de soutien à la cinématographie africaine, La Lanterne participe à la création de la société Sahélis à Ouagadougou au Burkina Faso, laquelle rassemble de jeunes réalisateurs voulant développer leurs projets dans leur pays. Plusieurs coproductions, dont les films d'Issa Traoré de Brahima, s'en suivront.
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