Après quatorze années d'absence, Barack Obama, sénateur de l'Illinois et peut être prochain président des Etats- Unis, revient sur la terre qui a vu naître son père. Un voyage officiel, porteur d'espoir pour des millions d'Africains.
En arrivant sur le sol africain, Obama mesure l'ampleur de sa notoriété. A chacun de ses passages, ce sont des milliers d'hommes et de femmes qui crient son prénom et il apparaît au journal télévisé plus que le président luimême.
Si le jeune sénateur provoque autant de ferveur, c'est qu'il redonne espoir à tout un peuple : ; "Malgré sa position, malgré ses préoccupations, il est revenu nous voir". Barack Obama tient à rappeler qu'il est ici pour apprendre et écouter le peuple kenyan et non pour faire des promesses qui ne seraient pas tenues : "Je me suis efforcé de ne pas donner de faux espoirs. J'ai expliqué que mon rôle était d'encourager une nouvelle approche des relations entre les Etats-Unis et l'Afrique, que je ne distribuerai pas des liasses de billets, et je ne pourrai pas construire de nouvelles infrastructures à moi tout seul."
Autre point fort de cette traversée africaine, la visite de la prison de Robben Island en Afrique du Sud où fut emprisonné Nelson Mandela : "Cette visite m'a notamment permis de comprendre qu'une part de mon engagement trouvait sa source en Afrique du Sud". Une expérience intense, tant historiquement qu'émotionnellement, pour celui qui a milité dans le mouvement anti-apartheid de 1979 à 1982. Le voyage se termine au Tchad dans un camp de réfugiés. A travers le regard d'Obama, se dessinent les effets dévastateurs du génocide.
Si le peuple africain retient de ce voyage un homme généreux, qui n'hésite pas à faire le test de dépistage du sida avec sa femme pour encourager la population locale à le faire également.
Obama, lui, rentre aux Etats-Unis plein d'espoir pour le peuple africain : "Là bas, on est frappé par la combativité, l'optimisme et l'espoir qui animent ces gens. C'est une incroyable ressource". Et il ajoute avant de partir : "Je dirais aux Américains combien j'aime le peuple de Kibera […] Nous reprenons la route mais je vous promets de revenir".
Durée : 52'
Réalisation : Rob Hercules et Keith Walker
Production : Media Process educational films
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