Diorama nous présente la déconstruction documentée d'un habitat construit. Une scène dans une scène se joue devant nous, dans ce qui semble être un "musée de l'Afrique" dont les expositions de taxidermie sont en cours de démantèlement. Un humour sombre et abjecte imprègne ces scènes, alors que nous sommes les témoins, de manière presque littérale, de la dissémination de l'histoire. La tranquillité ininterrompue de ces dioramas est soudainement perturbée, avec désinvolture, par la (re)destruction intrinsèque des "habitats" de ces animaux. Nous témoignons d'excellents exemples où le règne animal de la nature est réduit à des objets utilitaires - sortis de leur état statique par un groupe d'hommes dont la dynamique suggère qu'ils ne sont pas habitués à une telle activité, comme si jamais nous pouvions l'être un jour. (texte d'Ash Kerr, Biennale de Lubumbashi)