DANCE MEETS ROOTS
DANCE MEETS ROOTS
DANCE INTO SPACE (DIS) IS A REGISTERED NON-PROFIT CONTEMPORARY DANCE AND THEATRE COMPANY FOUNDED IN KENYA IN 1999 TO FOSTER THE APPRECIATION, PRACTICE AND TRAINING OF THE PERFORMING ARTS THROUGHOUT THE COUNTRY.
DANCE INTO SPACE (DIS, DANSE DANS L'ESPACE) EST UNE COMPAGNIE DE DANSE CONTEMPORAINE ET DE THÉÂTRE À BUT NON LUCRATIF FONDÉE AU KENYA EN 1999 DANS LE BUT D'ENCOURAGER L'APPRÉCIATION, LA PRATIQUE ET L'ENSEIGNEMENT DES ARTS DU SPECTACLE À TRAVERS LE PAYS.
HISTORY / HISTORIQUE
The Dance Meets Roots (DMR) project originally started with a pilot phase between 2007-2009 through a grant from Africalia Belgium.
During this phase of the project, Dance Into Space trained approximately 90 dancers in North Rift Valley, Nyanza and Western provinces. DIS also identified and formed six new contemporary dance groups based in the three provinces and initiated the identification of spaces that could be utilised for training and performances by the groups in those areas.
Le projet Dance Meets Roots (DMR) a débuté par une phase pilote entre 2007 et 2009 grâce à un financement d'Africalia Belgique.
Au cours de cette phase du projet, la fondation Dance Into Space (DIS) a entraîné environ 90 danseurs dans les provinces de la Vallée du Rift Nord, Nyanza et l'Ouest. DIS a aussi identifié et formé six nouveaux groupes de danse basés dans les trois provinces et commencé la recherche d'espaces dans lesquels ces groupes pourraient s'entraîner et donner des représentations.
THE PROJECT / LE PROJET
As a response to the Africalia/Arterial Network Decentralisation call in 2011, DIS was able
to open up the scope of the Dance Meets Roots project and worked with 35 representatives from 10 new groups (membership of 112 dancers) from 3 other provinces: South Rift
Valley, Central and Coast provinces of Kenya. Through the workshops conducted by DIS, the participants acquired basic contemporary dance skills. They were also given insight into being
choreographers and group leaders through "train the trainer" sessions in order to extend these skills to their dance groups. The workshops covered the areas of capacity assessments, induction, choreographic approaches, production and realisation, capacity building and presentation of performances.
Alongside the DMR workshops, Dance Into Space Foundation toured its choreographic piece "The Marathon" – choreographed by Matthew Ondiege- in the regions selected for the DMR project.
En réponse à l'appel à projets de décentralisation d'Africalia/Arterial Network en 2011, DIS a élargi le champ d'action du projet Dance Meets Roots et a travaillé avec les 35 représentants de dix nouveaux groupes (112 danseurs membres au total) issus de trois autres provinces du Kenya: Vallée du Rift Sud, Centre et Côte. Par le biais des ateliers animés par DIS, les participants ont acquis les techniques de base en danse contemporaine. Ils ont aussi été initiés aux rôles de chorégraphe et chef de groupe au cours de sessions d'"entrainement des entraineurs" afin de transmettre leur nouveau savoir à leurs groupes respectifs. Les ateliers ont couvert les domaines de reconnaissance de talent, initiation, approches chorégraphiques, production et réalisation, renforcement des capacités et présentation de spectacles.
Parallèlement aux ateliers DMR, La Fondation Dance Into Space a organisé une tournée de sa pièce "Le Marathon" -chorégraphiée par Matthew Ondiege- dans les provinces sélectionnées pour le projet DMR.
CHALLENGES / DÉFIS
Considering the number of participants in the project, the main challenge faced during the implementation of the DMR project was the actual lack of proper spaces and facilities to rehearse and conduct the dance workshops.
This meant that many of the workshops had to be conducted outdoors and this posed additional problems of organisation due to uncertain weather conditions.
Moreover, the workshop sessions were often delayed due to transportation issues and extended travel time was needed by participants located far from the rehearsal venue.
Au vu du nombre de participants au projet, le défi principal auquel le projet DMR a été confronté est le manque d'espaces et de lieux pour répéter et conduire les ateliers de danse. De fait, les animateurs ont dû conduire certaines sessions en plein air, à la merci d'une météo incertaine.
Par ailleurs, les sessions ont souvent commencé plus tard et fini plus tôt que prévu en raison du temps de transport nécessité par les participants qui, pour la plupart, vivaient loin du lieu de répétition.
DeCENTRALISATION 17
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IMPACT AND LEGACY / IMPACT À LONG-TERME
The Dance Meets Roots project has grown from its initial pilot phase and has produced a total of 15 dance groups consisting of over 300 artists to date.
The groups have developed sustainable relationships with their communities through schools, district and provincial directors of culture, theatres and churches; many of them now make a living as freelance dancers in tourist resorts and entertainment centres.
Le projet Dance Meets Roots, qui a bien évolué depuis sa phase pilote, aura produit un total de 15 groupes de danseurs constitués à ce jour de plus de 300 artistes. Les groupes ont développé des relations durables avec leurs communautés à travers les écoles, les directions locales de la culture, les théâtres et les églises ; beaucoup d'entre eux vivent maintenant de la danse, au sein de complexes touristiques et centres de loisirs.
LESSONS LEARNT /
ENSEIGNEMENTS
The DMR project has proven that a great dance talent exists in the rural areas of Kenya. A
talent that needs to be motivated, nurtured and organised in order for artists to establish and sustain themselves independently through their own structures. In addition, a concerted effort to sensitise and develop audiences for this art form will go a long way in sustaining artists in Kenya.
Le projet DMR a démontré qu'il existe un véritable talent pour la danse dans les zones rurales du Kenya. Un talent qui a besoin d'être motivé, stimulé et organisé afin que les artistes puissent s'établir et subvenir à leurs besoins de manière indépendante via leurs propres structures. En outre, parvenir à une indépendance durable des artistes du Kenya suppose un effort conjoint de développement du public et de sensibilisation à cette forme d'art.